La conduite hivernale : ce qui a changé avec les véhicules modernes

Bien que la plupart des techniques de conduite hivernale traditionnelles soient toujours utiles, la conception des véhicules modernes a fait apparaître un certain nombre de techniques autres pour se déplacer en sûreté sur des routes enneigées et glacées. Aussi, les nouveaux systèmes de sécurité et d’aide à la conduite ont transformé le comportement des voitures et des camions modernes en conditions hivernales. Voici un aperçu de la façon dont les techniques de conduite hivernale sont affectées par les plus récentes évolutions technologiques automobiles.

Le système antidérapage : pour maintenir le cap

Lorsque le système de freinage antiblocage (ABS) s’est implanté au début des années 1990, peu de gens auraient pu prédire qu’il servirait un jour à améliorer considérablement la sécurité active alors que le véhicule n’est même pas en train de freiner. En reliant le système ABS à un réseau de capteurs qui mesurent en permanence la vitesse des roues, la position du volant, le cap et l’accélération latérale, cela a créé le système antidérapage qui peut freiner individuellement chaque roue tout en réduisant la puissance du moteur pour ainsi aider une voiture ou un camion à se maintenir en ligne droite. Ce système agit de manière très discrète, permettant au conducteur de se concentrer sur la direction du véhicule sans avoir à se soucier de la faible adhérence qui pourrait nuire à la conduite ou à la sécurité – une évolution marquée par rapport à l’époque où le conducteur devait contrebraquer soudainement pour réagir à un dérapage.

Les modes de conduite : pour une sécurité accrue

La conduite hivernale a pu bénéficier également de l’arrivée de modes de conduite qui permettent d’ajuster le comportement du véhicule aux conditions routières. De nombreuses voitures modernes proposent un mode « neige » qui, une fois sélectionné, réduit la nervosité de l’accélérateur, permet l’intervention plus rapide de l’antidérapage et de l’antipatinage, en plus de forcer le démarrage en deuxième vitesse (s’il s’agit d’une automatique) afin de minimiser le risque de patinage des roues. Ce mode de conduite est particulièrement bénéfique sur les voitures puissantes, puisque le couple du moteur peut facilement excéder l’adhérence disponible si elles ne sont pas conduites avec précaution dans la neige ou sur chaussée froide.

La transmission intégrale moderne : toujours prête à entrer en action

Finie l’époque des véhicules 4×4 où le conducteur devait embrayer manuellement l’essieu avant (ou arrière) avant de s’attaquer à une route fortement enneigée. Aujourd’hui, les systèmes de transmission intégrale sophistiqués peuvent automatiquement répartir le couple moteur d’une roue à l’autre pour non seulement améliorer la traction, mais également faciliter la prise de virage lorsque l’adhérence est précaire, comme sur l’asphalte sec et froid. Encore une fois, ce type de système fonctionne si rapidement et si efficacement que les conducteurs le remarquent à peine, ce qui leur permet de rester concentrés sur le trafic qui les entoure, les virages à venir et la visibilité de nuit sans se soucier de l’adhérence.

Grâce en grande partie aux avancées technologiques modernes qui contribuent à la sécurité des automobilistes, la conduite en condition hivernale cause de moins en moins de problèmes de nos jours.

Benjamin Hunting