Conseils d’utilisation pour le nouveau propriétaire d’un véhicule électrique

Les véhicules électriques (VE) sont beaucoup plus courants aujourd’hui qu’ils ne l’étaient il y a quelques années seulement. La plupart des constructeurs automobiles s’y sont mis, de sorte que les véhicules électriques sont dorénavant chose courante sur nos routes. Toutefois, la conduite d’un véhicule électrique en hiver est une toute nouvelle réalité pour les mécaniciens bricoleurs. Alors, en quoi est-il différent de conduire un véhicule électrique par temps froid? Voici un survol de ce qu’il faut surveiller sur ce genre de véhicule en hiver.

Conserver la chaleur

La plus importante différence entre un véhicule à moteur à combustion interne et un véhicule électrique est la présence d’une batterie de traction[syllabus1]  (article en anglais). La puissance de cette batterie étant influencée par la température, celle-ci ne doit donc pas être exposée au froid. Plusieurs véhicules sont dotés d’un système de gestion thermique qui aide à prévenir le gel de la batterie; aussi, garer le véhicule dans un garage chauffé ou encore isoler la batterie sont de bons moyens de prolonger sa durée de vie utile et de lui permettre de se recharger complètement.

Éviter le patinage

Lorsqu’on compare le fonctionnement d’un véhicule électrique avec celui d’un véhicule à combustion interne, la première différence qui saute aux yeux est l’immédiateté du couple disponible. Le véhicule accélère avec vigueur dès que l’accélérateur est enfoncé, sans aucun délai. Toutefois, sur une chaussée enneigée ou glacée, cette vigueur se transforme rapidement en patinage des roues. La plupart des véhicules électriques sont dotés d’un système antipatinage qui limite le couple disponible, mais la monte d’un ensemble de pneus d’hiver de bonne qualité est le meilleur moyen de récupérer un peu plus d’adhérence sur les routes.

Autonomie limitée

La basse température ankylose la réaction chimique de la batterie, ce qui augmente le temps de recharge et diminue l’énergie disponible. Alors, même si vous garez votre voiture électrique dans un garage chauffé, la batterie peut se refroidir en roulant, d’où l’importance d’une bonne isolation thermique. Et si jamais vous tombiez en panne sur le bord de la route, il faut savoir que le remorquage d’un tel véhicule exige habituellement un camion-plateforme, puisque le moteur électrique demeure en prise avec les roues, au contraire d’un véhicule ordinaire.

La préparation pour l’hiver

Les principaux inconvénients à la conduite d’un véhicule électrique en hiver sont la perte d’autonomie et la diminution de la puissance disponible. Mais il est aussi important de porter attention aux autres composants. Par exemple, il ne faut pas oublier d’utiliser un liquide lave-glace de déglaçage approprié aux grands froids. Avoir à portée de main un bon grattoir permet de déglacer ce pare-brise sans recourir au dégivreur électrique, un accessoire vorace en énergie.

Un véhicule électrique est un mode de transport à la fois peu énergivore et très agréable à conduire. Assurez-vous de bien en connaître les subtilités avant de vous aventurer sur les routes cet hiver.

Erich Reichert